New York
CNN
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Le jeu du blâme est sur celui qui a causé l’effondrement de la Silicon Valley Bank, et le secteur technologique pointe du doigt le PDG de SVB, Greg Becker, pour avoir permis à son entreprise d’entrer dans l’histoire comme la deuxième plus grande faillite bancaire américaine jamais enregistrée.
Un employé de la Silicon Valley Bank, qui a requis l’anonymat pour parler franchement, a été abasourdi par la façon dont Becker a reconnu publiquement l’étendue des problèmes financiers de la banque avant d’obtenir en privé le soutien financier nécessaire pour surmonter la tempête.
Cela a ouvert la voie à la panique qui s’est ensuivie alors que les clients se précipitaient pour retirer leur argent.
« C’était absolument idiot », a déclaré l’employé, qui travaille du côté de la gestion d’actifs de la Silicon Valley Bank, à CNN dans une interview. «Ils étaient très transparents. C’est exactement le contraire de ce que vous verriez normalement dans un scandale. Mais leur transparence et leur franchise les ont trahis.
Becker et son équipe de direction ont révélé mercredi soir dernier un espoir (mais aucun engagement ferme) de lever 2,25 milliards de dollars de capital ainsi que 21 milliards de dollars de ventes d’actifs qui ont provoqué une perte de 1,8 milliard de dollars.
Cette nouvelle a déclenché une vague de peur dans la Silicon Valley, où la banque sert de prêteur clé aux startups technologiques. Beaucoup d’entre eux ont paniqué, arrachant 42 milliards de dollars jeudi dernier seulement lorsque l’action de la Silicon Valley Bank s’est effondrée de 60%, selon les documents déposés par les régulateurs californiens.
À la fermeture des bureaux ce jour-là, la Silicon Valley Bank avait un solde de trésorerie négatif d’environ 958 millions de dollars.
« Les gens sont juste choqués de voir à quel point le PDG est stupide », a déclaré l’initié de la Silicon Valley Bank. « Vous êtes en affaires depuis 40 ans et vous me dites que vous ne pouvez pas lever 2 milliards de dollars en privé ? Montez dans un jet et envolez-vous vers le Koweït comme tout le monde et donnez-leur le contrôle d’un tiers de la banque.
La Silicon Valley Bank n’a pas répondu aux demandes de commentaires, mais Becker aurait présenté ses excuses aux employés pour la situation.
« C’est avec un cœur incroyablement lourd que je suis ici pour délivrer ce message », a déclaré Becker dans un message vidéo au personnel vendredi, selon Reuters. « Je ne peux pas imaginer ce qui se passe dans votre tête et vous vous demandez, vous savez, à propos de votre travail, de votre avenir. »
Jeff Sonnenfeld, PDG du Chief Executive Leadership Institute (CELI) de la Yale School of Management, a déclaré à CNN qu’il convenait que la direction de la Silicon Valley Bank méritait d’être critiquée pour son « exécution sourde et bâclée ».
« Quelqu’un a…
