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A Paris, les protestations contre la loi sur les retraites prennent des allures de menace

Pendant la Révolution française, la Place de la Concorde, la vaste place pavée de l’autre côté de la Seine depuis l’Assemblée nationale, était connue sous le nom de Place de la Révolution – l’endroit où le nouveau pouvoir de la rue défilait pleinement, dans toute sa splendeur et son horreur.

C’est là que le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette ont été guillotinés devant une foule nombreuse.

Au cours de la semaine dernière, la place, qui ressemble maintenant à un rond-point chaotique, a récupéré un écho de son ancien moi alors que les gens le débordaient – ​​attirés par l’instinct et le bouche à oreille pour protester contre la décision du gouvernement de faire adopter sa loi impopulaire sur les retraites, reculant l’âge de la retraite de deux ans à 64 ans.

Arrivés peu de temps après que la première ministre Élisabeth Borne a imposé le projet de loi avec une mesure constitutionnelle plutôt qu’un vote libre à l’Assemblée nationale, ils ont été propulsés par l’indignation, la colère et l’espoir que leur démonstration de force dans la rue changerait les choses.

« Nous sommes soulagés, car nous savons que le combat va continuer », a déclaré Lou Chesné, le leader des Rosies, une troupe de danseurs qui a mené la foule dans une interprétation effrontée de « I Will Survive » de Gloria Gaynor, adaptée pour refléter le moment. .

La question maintenant pour le président Emmanuel Macron et toute la France est de savoir si cette opposition grandit et se durcit, et si oui, quelle forme prendront les protestations – grèves, marches, violence ou une combinaison de tout cela.

La première véritable indication de la direction que les choses pourraient prendre viendra jeudi, lorsque les principaux syndicats du pays auront organisé une grève nationale et des manifestations à travers le pays – leur neuvième ces derniers mois, mais la première depuis l’adoption de la loi.

« Le mouvement va-t-il continuer au même niveau qu’avant ? s’interroge Pascal Perrineau, professeur de sciences politiques à Sciences Po Paris. « Et commencera-t-il à être entaché de violence ?

Au cours de la semaine dernière, depuis que le gouvernement a imposé sa loi, les manifestations sont passées de marches traditionnelles organisées par les syndicats, avec des éléments de carnaval, à quelque chose de plus menaçant.

Chaque nuit, des manifestations « sauvages » – sauvages, improvisées – ont éclaté. Des groupes se rassemblent et marchent ensemble, jetant les sacs et poubelles putrides qui bordent de nombreuses rues à cause de la grève en cours des éboueurs, et mettant le feu aux ordures.

« Paris Rise Up », chantent-ils. « Nous avons décapité Louis XVI. Nous le ferons encore, Macron.

La police a renforcé sa présence.

Après que le Parlement se soit réuni à nouveau et n’ait pas réussi à faire tomber le…

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