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A Davos, l’Arabie saoudite se dit prête à commercer dans d’autres devises que le dollar — RT en français

Lors du Forum économique mondial de Davos, le ministre saoudien des Finances a annoncé que son pays était prêt à dédollariser une partie de son commerce. Les discussions avaient notamment progressé à ce sujet avec la Chine.

Riyad continue-t-il de prendre ses distances avec Washington ? A Davos, le ministre des Finances du royaume saoudien Mohammed Al-Jadaan s’est dit en tout cas prêt à commercer avec d’autres devises que le dollar.

« Il n’y a aucun problème à discuter de la manière dont nous réglons nos accords commerciaux, que ce soit en dollars américains, en euros, en riyals saoudiens », a-t-il déclaré à Bloomberg TV le 17 janvier lors du forum économique mondial. de Davos en Suisse. Le ministre saoudien des Finances précise que cette démarche vise avant tout à « améliorer le commerce dans le monde ».

L’Arabie saoudite est le plus grand exportateur de pétrole au monde et a maintenu la parité monétaire avec le billet vert américain pendant des décennies. Récemment, Riyad a laissé entendre qu’il souhaitait dédollariser une partie de ses échanges, notamment avec la Chine.

Bientôt des échanges en Yuan ?

Par ailleurs, Mohammed Al-Jadaan a souligné que le royaume wahhabite avait « une relation très stratégique avec la Chine » tout en ajoutant que c’était aussi le cas avec « les Etats-Unis », et que Riyad souhaitait « développer cela avec l’Europe et d’autres pays volontaires et capable de travailler [avec eux] ».

En effet, en ce qui concerne les relations avec l’Empire du Milieu, le royaume saoudien fournit pas moins de 25 % de l’or noir consommé par Pékin et leurs relations commerciales ne cessent de se multiplier dans divers domaines. Ainsi, lors de la visite de Xi Jinping en décembre dernier, les deux pays avaient conclu plus de 30 accords pour un montant de 30 milliards de dollars.

Le président chinois avait également réitéré son souhait de commercer en yuan avec son partenaire saoudien.

Après le non-alignement sur les sanctions occidentales contre la Russie, le refus d’augmenter sa production de pétrole, et son intérêt grandissant pour l’idée de rejoindre les BRICS, cette volonté affichée par l’Arabie Saoudite de commercer dans une autre devise que le dollar se confirme donc. à une distance relative de son allié américain traditionnel.

RT All Fr2Fr

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