Le Premier ministre (PM) Joseph Dion Ngute a levé l’interdiction d’admission aux programmes de sciences de la santé et biomédicales au niveau du Higher National Diploma (HND).
Les établissements d’enseignement supérieur privés et publics peuvent désormais reprendre l’inscription des étudiants à ces cours. Cette décision fait suite à des semaines d’incertitude déclenchées par une suspension controversée annoncée conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé publique.
La directive du Premier ministre est intervenue après une réunion interministérielle conjointe tenue le 28 novembre 2024.
Au cours de la session, présidée par Dion Ngute, les responsables ont examiné le communiqué du 16 août qui avait suspendu les admissions au HND et placé la formation paramédicale uniquement sous la responsabilité du ministère de la Santé publique. L’examen a conclu que la décision antérieure était problématique dans sa mise en œuvre, ce qui a donné lieu à de nouvelles directives.
De nouvelles directives clarifient les règles d’admission
En vertu de la politique révisée, les établissements peuvent désormais recruter des étudiants au niveau 1 pour l’année universitaire 2024/2025 sur la base des directives émises par le ministère de la Santé publique.
Les formations de niveau 2 et 3 se poursuivront dans le cadre de programmes gérés par le ministère de l’Enseignement supérieur.
De plus, un test d’aptitude sera effectué à la fin de la formation, garantissant que le ministère de la Santé publique reste impliqué dans l’octroi des autorisations de soins de santé aux établissements d’enseignement supérieur privés.
Des espoirs ravivés pour les étudiants
Cette décision a ravivé les aspirations des étudiants qui avaient abandonné leurs ambitions d’étudier les sciences infirmières, la sage-femme, les sciences de laboratoire médical et d’autres domaines connexes. Un étudiant a fait part de son soulagement : « J’avais perdu l’espoir de poursuivre mon rêve, mais cette décision change tout. »
Si de nombreux promoteurs d’établissements privés ont salué cette décision, d’autres ont exprimé leurs inquiétudes quant aux incertitudes persistantes. « C’est un pas dans la bonne direction, mais nous avons encore des questions sans réponse », a fait remarquer un administrateur d’établissement.
L’interdiction précédente, imposée juste avant le début de l’année universitaire, avait provoqué d’importantes perturbations, laissant de nombreux établissements dans l’incertitude. Certains centres d’enseignement supérieur privés ont eu du mal à s’adapter, et le retard dans l’inversion de la politique a eu un impact sur le calendrier académique 2024/2025.
Les établissements reprennent les admissions
À la suite de la directive du Premier ministre, certains établissements ont déjà annoncé la reprise des admissions dans les programmes de sciences de la santé et biomédicales.
Bien que la décision intervienne huit semaines après le début de l’année universitaire, elle offre une solution bien nécessaire à une politique qui avait semé la confusion et l’incertitude dans le secteur de l’éducation.
La dernière mesure du gouvernement vise à équilibrer la surveillance et l’accessibilité, mais les parties prenantes suivent de près pour assurer une mise en œuvre sans heurts dans les mois à venir.
- Violences post-électorales : ImpACT exige des enquêtes indépendantes au Cameroun - 18 novembre 2025
- Le Département d’État des États-Unis félicite Paul Biya pour sa réélection - 17 novembre 2025
- Jean-Michel Nintcheu exige une enquête parlementaire sur les résultats de la présidentielle 2025 - 17 novembre 2025







