Le ministère camerounais en charge de l’Eau et de l’Energie a lancé jeudi un avis de consultation internationale en vue de la fourniture de 620.000 tonnes de carburant au pays pour la période mars-juin 2022.
Jusqu’à fin mai 2019, l’incendie ayant détruit l’essentiel des installations de la Société nationale de raffinage (Sonara), son unique unité de raffinage située à Limbe, une ville dans la région du Sud-Ouest, le Cameroun importait des huiles brutes qu’il transformait sur place pour la consommation locale.
Lui-même producteur, mais ne possédant pas de plateau technique approprié, le pays dispose de « brut lourd », entièrement destiné à l’exportation.
En début de cette année, , rappelle-t-on, la Banque islamique de développement a octroyé un prêt d’environ 55 milliards de FCFA (plus de 95 millions de dollars) au Cameroun pour les importations de produits pétroliers en vue d’approvisionner la Sonara.
Selon des données du Fonds monétaire international, le Cameroun a importé en 2021 pour 824 milliards de FCFA (plus de 1,4 milliard de dollars) de pétrole et produits pétroliers contre 899 milliards de FCFA (plus de 1,5 milliard de dollars) l’année précédente.
