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Coronavirus: craintes d’une flambée des prix sur les marchés

Selon une note que vient de publier l’institut national de la statistique (Ins), les prix du poisson pourraient flamber dans les prochains jours au Cameroun. Une prédiction que l’institution explique par l’interdiction, début février, de l’importation de Chine des produits halieutiques frais ou congelés, décidée par le gouvernement pour éviter l’importation du Coronavirus.

Selon l’Ins, la Chine est le deuxième fournisseur du Cameroun en matière de poissons. Les opérateurs impliqués dans l’importation des poissons surgelés au pays s’approvisionnent principalement à hauteur de 50,6% sur le marché africain (Mauritanie, Sénégal), 19,6% en Asie (Chine) et 12,9% en Europe (Irlande).

Les achats de poissons à l’étranger viennent renforcer la production de la pêche locale qui est passée de 252214 tonnes en 2014 à 292675 tonnes en 2018. Soit une augmentation quantitative de 40 461 tonnes en l’espace de quatre ans. Ce qui ne comble toujours pas la demande nationale estimée à environ 400 000 tonnes par an.

Selon les chiffres du ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), le Cameroun importe 200.000 tonnes de poissons par an, pour combler la faible production nationale. Ce qui fait perdre au pays environ 170 milliards de Fcfa chaque année, selon la même source.

Dans un communiqué officiel signé le 3 février 2020, le ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales du Cameroun annonce la suspension, «jusqu’à nouvel ordre», de la délivrance «des avis techniques d’importation d’animaux vivants, de produits d’origine animale et halieutique frais ou congelés et non manufacturés», en provenance «des pays abritant des foyers actifs» du coronavirus.

Dans le même temps, le Dr Taïga instruit ses collaborateurs sur l’ensemble du territoire, de «prendre toutes les dispositions nécessaires pour maintenir la veille sanitaire activé des services vétérinaires sur toute l’étendue du territoire national, et de renforcer les mesures d’inspection et de contrôle sanitaire vétérinaire aux frontières portuaires, aéroportuaires et terrestres, ainsi qu’aux différents postes de contrôle sanitaire».

Le réservoir du coronavirus se trouve chez les animaux (chauves-souris, serpents, dromadaires…). Il se transmet de l’animal à l’homme et la transmission interhumaine est prouvée. Une épidémie de cette maladie s’est déclenchée en Chine le 31 décembre 2019, avant de se propager dans d’autres pays.

Source: Essingan

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