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Clientélisme et chantage : et si l’histoire du sanctuaire à gorilles m’était contée…

Après la première phase du projet de conservation arrivée à son terme en novembre 2004 suivi d’une deuxième phase asphyxiée par des goulots d’étranglement, le projet est mort à cause des intérêts égoïstes.

La réserve de conservation transfrontalière Minkébé-Mengamé, soutenue par l’Organisation internationale de bois tropicaux (Oibt) couvre 130.000 hectares de part et d’autre de la frontière entre le Cameroun et le Gabon.

Elle protège un des habitats naturels parmi les plus riches d’Afrique, et quelques 16 espèces de primates, dont le gorille des plaines occidentales (Gorilla gorilla gorilla), du braconnage et de ta déforestation. Minkébé- Mengamé est un site clé pour ta conservation de l’écosystème forestier tropical en Afrique centrale.

Outre l’impressionnante diversité des habitats-forêt dense humide, forêt marécageuse, prairies saisonnièrement inondées- elle présente aussi un haut degré de vigueur et d’intégrité, le Gabon estimant qu’environ 14 000 km2 de Minkébé ne subissent aucune influence humaine.

Ce qui en fait sans doute ta forêt ta moins perturbée par les activités humaines dans cette région du globe. Une donnée essentielle lorsque l’on sait que les deux menaces principales qui valent aux gorilles des plaines d’être considérés comme une espèce en danger, par ta World Conservation Union – c’est-à-dire devant faire face à un haut risque d’extinction dans un futur proche -, sont ta destruction de son habitat ainsi que la pression du braconnage.

L’initiation en 1998 du projet de création du sanctuaire à gorilles par le Ministre en charge des forêts et de ta faune participait de la volonté politique du gouvernement camerounais de maintenir 30 % de son territoire sous forme d’aires protégées. La suite, on ta connaît.

Plan d’aménagement

La première phase du projet de conservation du sanctuaire est arrivée à son terme en novembre 2004. Cette étape était consacrée aux travaux de recherche dont les résultats avaient été restitués au cours d’un séminaire tenu dans ta localité d’Oveng, au Sud Cameroun.

C’est Jane Goodalt Institute, une Ong internationale de droit américain, qui a réalisé la série d’études (6 rapports techniques et 26 monographies) dans le cadre d’une convention de 22 mois signée en août 2002 avec l’Etat du Cameroun.

Les résultats de la recherche, qui sont un préalable à l’élaboration du plan d’aménagement de ce sanctuaire, avaient permis une meilleure connaissance de ta réserve à la fois sur le plan faunique (présence de grands singes, éléphants, etc.) et botanique.

L’aspect socio-économique de l’étude donnait une vue du niveau de développement réel de chaque localité riveraine, en vue d’entreprendre des actions participatives pour relever le niveau de vie à ta base. C’était d’ailleurs l’objet de la deuxième phase du projet qui a démarré avec ta pêche artisanale villageoise. Depuis lors, silence radio.

Le Messager

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