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Médias : certaines sources citent Jean Jacques Ze dans la déchéance d’Ernest Obama

Il est reproché à Jean Jacques Ze, Directeur Général adjoint de Vision 4, d’avoir laissé passer à son journal de 20 heures un reportage à charge contre son ancien collaborateur Ernest Obama, ceci au mépris de toutes les règles d’Ethnique et de déontologie journalistique.

En effet, le média basé à Nsam, Yaoundé, a consacré un reportage au journal de 20 heures du jeudi 18 juin sur l’affaire Ernest Obama. L’ancien directeur général de Vision 4, a été interpellé comme un briguant et malmené sans chaussures sous le regard des cameras de Vision4, avant d’être conduit sous forte escorte vers le Secrétariat d’Etat à la Défense (SED), où il y est en ce moment, cuisiné suite à une plainte de son patron pour « détournement de fonds », « abus de confiance » et « haute trahison ». Cette interpellation à renfort de publicité est particulièrement critiquée au sein de la corporation.

Voici l’observation de  Serge Nkepseu, journaliste :

Affaire Ernest Obama] Déchéance d’Ernest Obama, le cas Jean Jacques ZE et des Dinosaures de l’infos !Au-delà de l’humiliation en mondo vision dont a été victime Obama, ancien «puissant» Directeur de Vision 4, il y a en toile de fond quelques choses de cynique, de nauséabond et de terrible pour la profession de Journaliste au Cameroun. Si on peut aisément dire que les droits élémentaires d’Ernest Obama ont été bafoués, personne n’est véritablement surpris du traitement horrible que lui a réservé son bourreau, son ancien boss.

Mais, comment comprendre que le célèbre journaliste Jean Jacques Ze au mépris de toutes les règles d’Ethique et de déontologie journalistique ait pu accepter de présenter ce papier lugubre au 20 h.

Comment comprendre qu il ait pu trahir ou déchirer tous les principes élémentaires qu’on nous enseigne à l’école en première année Journalisme ? Comment comprendre qu’un aîné, aussi expérimenté, averti, intelligent soit en arrivé là ?! Il aurait pu simplement évoquer à sa hiérarchie sa clause de conscience et en subir peut-être les conséquences.

Et que dire des anciens collègues D’Ernest Obama, les Dinosaures de l’information ! Aucune compassion officielle, ni sur la toile, ni à l’antenne ! Tout se passe un peu comme dans l’armée, la grande muette. Un principe pourtant totalement opposé aux principes journalistique qui sont : la liberté, la vérité des faits, la prise de position. Lorsque nous étions tout jeune à l’école, nous rêvions devenir les «JJZ…»

La vraie déchéance c’est en fait la descente progressive aux enfers du métier de journaliste au Cameroun. Une corporation clochardisée, embrigadé, tout, sauf libre !!!

Ernest Obama n’était pas un saint ! Mais c’est surréaliste de savoir que ce sont ses collègues, ses «amis» qui ont lâchement été utilisés pour appuyer sur la gâchette de l’humiliation. Notre métier meurt à petit feu dans les rêves de nos cadets. C’est une honte pour nous journaliste.

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