Le monde du football camerounais est agité par l’exclusion de Martin Hongla, joueur de Real Vallovid, de la liste des 49 joueurs présélectionnés pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergie en Côte d’Ivoire. Cette absence, déjà sujette à de multiples spéculations, prend un tournant inattendu avec les révélations de l’ancien journaliste de Canal2 International, Marc Chouamo Ngangoum.
Initialement, des rumeurs ont circulé affirmant que la non-sélection de Hongla serait liée à des propos jugés tribalistes qu’il aurait tenus par le passé. Une déclaration controversée sur Snapchat aurait mis en cause ses relations interethniques. Cependant, de nouvelles informations éclatent désormais, émanant d’une source différente.
L’ancien journaliste, Marc Chouamo Ngangoum, a fait état d’un tout autre motif, pointant un incident survenu lors d’un regroupement en mars dernier. Selon ses affirmations, lors de cet événement, des objets ont mystérieusement disparu des appartements du sélectionneur national, et Martin Hongla était le seul à posséder les clés d’accès.
Suite à cette découverte, le coach aurait confronté Hongla, exprimant sa déception et soulignant sa confiance déçue envers le joueur. Une situation apparemment conflictuelle aurait émergé, aboutissant à une non-réponse de Hongla à la convocation ultérieure de l’équipe nationale pour un match contre le Mexique, malgré la prise en charge de tous les frais par la fédération.
Réagissant à ces allégations, Martin Hongla a exprimé son étonnement face à sa non-sélection et a annoncé son intention de poursuivre en justice l’auteur des accusations de vol le concernant.
Ces révélations viennent bousculer les interprétations initiales autour de la non-présence de Hongla dans l’équipe nationale camerounaise. Elles soulèvent également des questions sur la transparence des critères de sélection et la gestion des affaires internes au sein de la sélection.